
La ville de St-Julien dispose d’une parcelle de 10’000m2 environ, magnifiquement située à environ 250m à vol d’oiseau de l’avenue de Genève, et à deux pas des collèges et école. Pouvant bénéficier d’une mutualisation des parkings, d’une accessibilité depuis l’avenue de Genève et de ses transports en communs, cette parcelle est la dernière opportunité pour la commune de pouvoir bénéficier de près d’un hectare de terrain pour le développement d’un projet structurant pour la communauté.
Selon la volonté politique, le choix des habitants, la conjoncture économique, les véritables besoins du territoire et des associations, cet emplacement extraordinaire pourrait devenir une salle polyvalente, une salle de spectacle, un équipement sportif… Une volonté de développement bien pensée, avec une vraie stratégie politique, devrait chercher à optimiser l’affectation de cette parcelle.
Alors, que nous est-il actuellement proposé : une déchetterie et des garages communaux… Malgré les titres ronflants utilisés, ce n’est ni plus ni moins que ces deux éléments qui sont envisagés.
Une déchetterie dont le besoin n’est pas là, l’offre actuelle étant tout à fait adaptée au territoire (les habitants sont plutôt demandeurs d’un système de ramassage des encombrants). Une déchetterie-ressourcerie, dont le budget de fonctionnement n’est pas proposé, mais qu’on peut imaginer conséquent. Une déchetterie presqu’en centre-ville. Générant du trafic supplémentaire, du passage de camions pour les enlèvements…
Des garages communaux qui sont nécessaires car ceux employés actuellement sont vétustes, mais qui pourraient voir le jour ailleurs que sur cette parcelle. Les employés, pour nombre d’entre eux devront traverser deux fois la ville, une fois pour arriver aux garages communaux, une autre pour repartir avec les véhicules communaux. Contribuant encore plus à saturer le trafic aux heures de pointe.
Ce n’est pas tout. Cette gabegie de terrain s’accompagne d’une folie des grandeurs financières. Le projet garages communaux-déchetterie (pardon, CTM-R, centre technique municipal et ressourcerie dans la nomenclature officielle) est actuellement budgété aux environs de 20 millions d’euros pour les deux entités porteuses du projet, ville de St-Julien et CCG. On nous a appris à prévoir un facteur x1,5 à x2 sur la plupart des équipements municipaux des dernières décennies.
On aura donc probablement un ensemble qui nous coûtera plus de 30 millions d’euros, pour gâcher le dernier terrain avec une taille suffisante, une accessibilité parfaite et une offre de parking, et n’avoir aucun service ajouté pour la population…
Réveiller St-Julien, c’est aussi savoir s’opposer aux projets pharaoniques sans valeur ajoutée pour les citoyens.
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