
Né en 1978 à Annemasse, j’ai grandi dans le Faucigny.
La tradition familiale m’a légué la passion des chevaux, ainsi qu’un vif intérêt pour le fonctionnement des collectivités territoriales.
Après des études vétérinaires à Lyon, et à Montréal, je me suis spécialisé en médecine puis en chirurgie du cheval, et rapidement, après avoir travaillé en Suède et à l’École vétérinaire d’Alfort, j’ai souhaité revenir dans notre région. J’exerce en tant que vétérinaire équin, et je participe aussi à l’administration d’une importante clinique pour petits animaux.
Également diplômé d’une école de commerce, je m’intéresse beaucoup au fonctionnement des entreprises, et au montage de projets.
Prolongement de ma vie professionnelle, je m’investis lors de mon temps libre dans la prise en charge de la faune sauvage blessée par collision routière ou lors d’opérations de régulation administrative ou de chasse, à l’aide d’une chienne éduquée pour cela. Je suis également très impliqué au sein de l’association nationale qui gère cette activité, que je représente auprès des instances.
Installé à St-Julien depuis 2009, et désireux de participer au projet d’alternance porté à l’époque par Antoine Vielliard, j’ai figuré en position non éligible sur la liste de ce dernier. Appelé à siéger deux ans après l’élection, je me suis retrouvé conseiller municipal, dans des commissions pour lesquelles j’avais peu d’affinités, et au sein d’une équipe qui avait engagé des décisions n’ayant jamais fait l’objet d’un consensus de la liste.
Déçu par la violence des échanges et l’illégalité de certaines démarches, accaparé à l’époque par mes activités professionnelles, j’avais fait le choix de la démission.
Invité à participer à la liste contre-nature d’union des oppositions en 2020, j’avais décliné. Au-delà de l’amitié et de la bienveillance que je peux avoir pour nombre d’élus des deux bords, que je ne combattrai jamais sur leur personne, en revanche, j’ai toujours eu beaucoup de méfiance à l’égard d’une tendance politique toujours très généreuse … avec l’argent des autres.
Il manque actuellement pour notre ville une vision, autre que celle des bons sentiments, une stratégie, autre que celle de se maintenir en poste, une ambition, pour ne plus seulement subir.
La municipalité actuelle laisse une ville d’où le bon sens semble s’être évaporé. Malgré des recettes colossales, l’augmentation des taxes reste la seule variable d’ajustement budgétaire. Plusieurs bâtiments municipaux sont squattés. L’accessibilité du centre-ville est constamment entravée, au détriment du commerce local, qu’il faudrait pourtant encourager. Des places de parking sont supprimées pour installer des poubelles. L’éclairage nocturne s’arrête avant les transports publics. Le cinéma est déficitaire, alors la municipalité veut doubler sa taille! Il reste plus d’un hectare de terrain communal idéalement situé en péri-centre-ville, alors la municipalité souhaite nous y mettre une déchetterie…
Dans un registre supérieur, malgré un contingent de conseillers communautaires représentant à elle seule plus de 30% de l’effectif à la Communauté de commune du Genevois, la ville de St-Julien n’est représentée qu’à la 3e vice-présidence de cette collectivité, s’y trouvant marginalisée. Pour comparaison, Thonon, et Bonneville, les deux autres sous-préfectures du département, ont un premier édile à la fois maire de leur commune, et président de leur communauté de commune ou agglomération. A Annecy, la préfecture, lors des dernières élections municipales, une alliée du maire a pris la présidence de l’agglomération.
Conscient qu’après avoir fait ces constats, la critique est stérile, et que seul l’engagement peut faire changer les choses, avec enthousiasme et détermination, j’ai accepté d’être directeur de campagne de notre liste, pour, avec Laurent Mivelle,
Réveiller St-Julien !!!
